Dans cette interview, Tammi Musumeci, championne du monde IBJJF à plusieurs reprises, nous parle de son prochain combat contre Amanda « Tubby » Alequin, tout en jonglant avec son travail de greffière. Elle nous explique comment elle gère son temps et son entraînement, et comment elle reste fidèle à elle-même et à son sport.
Tammi Musumeci mène une double vie : celle d’une greffière à plein temps et celle d’une athlète professionnelle, championne du monde IBJJF à plusieurs reprises. Lorsqu’elle n’est pas au travail, elle consacre son temps au jiu-jitsu, équilibrant ses deux passions avec un sens aigu de l’efficacité.
« Si je fais du jiu-jitsu, cela doit être en équilibre avec mon travail », explique-t-elle. « Certaines personnes peuvent se concentrer davantage sur le jiu-jitsu, mais je ne le peux pas, et j’aime aussi cette situation. Parfois, c’est plus difficile à gérer, mais j’apprécie cela dans une certaine mesure car j’ai moins de pression et cela m’aide à compartimenter. »
Tammi maximise le temps qu’elle passe sur les tapis. Même si ses heures d’entraînement sont techniquement plus courtes que celles de ses homologues à temps plein, elle veille à ce qu’aucun temps ne soit gaspillé.
Comme Claire North, ceinture noire de jiu-jitsu qui concilie également une carrière à temps plein en dehors du jiu-jitsu avec la compétition de haut niveau, Tammi est une fervente adepte de l’efficacité délibérée à l’entraînement.
« J’ai l’impression que le même principe m’a aidée à l’école », déclare Tammi. « Disons que j’ai une heure. Je vais profiter au maximum de cette heure. Par exemple, si vous allez à la salle de sport pour vous entraîner, disons que vous avez trois heures pour vous entraîner, vous ne vous concentrez peut-être pas vraiment sur ce pour quoi vous êtes là. Mais moi, je me concentre vraiment sur ce pour quoi je suis là – pour pouvoir tirer plus d’une heure que je pourrais en deux ou trois heures. »
Ainsi, jongler entre plusieurs obligations et passions a appris à Tammi à valoriser son temps. Elle a appris à accomplir plus de choses avec moins d’heures et à le faire correctement.
Son approche unique de sa carrière de jiu-jitsu – évitant les médias sociaux et préférant aller à l’école de droit plutôt que de passer tout son temps sur les tapis – lui a permis de remporter plusieurs titres majeurs de l’IBJJF et de faire ses débuts victorieux au ONE Championship contre l’ancienne championne de l’ADCC, Bia Basilio.
Elle espère maintenant maintenir cette dynamique dans son deuxième combat au ONE Championship, cette fois contre sa redoutable rivale Tubby Alequin, qu’elle a déjà affrontée deux fois en compétition.
« Je m’entraînais beaucoup avec tubby », dit Tammi. « Elle était plus grande à l’époque, et elle était toujours rapide, mais maintenant elle est encore plus rapide. Donc je pense que pendant notre premier match, il a fallu beaucoup de temps pour surmonter cette première réalisation de ‘waouh, elle est vraiment rapide !’ – et elle est toujours aussi forte qu’elle l’était quand elle était plus grande. Il faut donc s’y habituer. »
Selon Tammi, ces expériences ont rendu Tubby particulièrement coriace, même parmi les autres joueuses d’élite de sa catégorie de poids – ce qui devrait donner lieu à un bon spectacle sur la scène de ONE.
Tammi est reconnaissante envers ONE pour lui avoir fourni une plateforme où elle peut profiter du jiu-jitsu d’une manière qui lui semble authentique. « C’est une opportunité incroyable de faire partie de cette organisation », dit-elle. « Même quand j’avais des médias sociaux, je n’ai jamais vraiment été du genre à être comme ça – j’aime juste faire ma propre chose. Donc je suis très reconnaissante envers ONE, qui est prêt à me donner une plateforme, malgré cela. »
Ne manquez pas le combat de Tammi Musumeci contre Tubby Alequin le vendredi 14 juillet lors de ONE Fight Night 12, diffusé à 20h00 EST sur Amazon Prime Video.
Quelle est votre opinion sur l’approche de Tammi Musumeci en matière de jiu-jitsu et de gestion de carrière ?