Kimura
La Kimura est une clé popularisée par le judoka Masahiko Kimura qui l'a utilisée pour vaincre Helio Gracie lors de leur combat légendaire. Cette clé attaque l'épaule ainsi que le coude de l'adversaire. Le Kimura est souvent la première clé apprise en jiu-jitsu brésilien. Découvrez l'histoire de cette clé de bras et comment l'exécuter lors de vos combats de Jiu jitsu brésilien ou grappling.
Les origines de la Kimura
Les origines de la clé de bras viennent du Kodokan. La Kimura était en fait appelé eà l'origine l'Ude-Garami, qui signifie "blocage des bras entrelacés" elle a été nommée par son inventeur, Yukio Tani, qui était un élève de Jigoro Kano, le fondateur du judo Kodokan. La Kimura a été popularisée au début des années 1900 lorsqu'ell a été utilisé par Masahiko Kimura pour vaincre le légendaire combattant brésilien Helio Gracie.Depuis cette technique est très populaire auprès des combattants de JJB. De nombreux grands noms du JJB en ont fait leur technique préférée comme Ronaldo "Jacare" Souza, Alexandre "Xande" Ribeiro, Rafael Lovato Jr, Lucas Lepri, Roberto "Cyborg" Abreu ou encore Carlson Gracie.
Comment faire une Kimura ?
La Kimura peut être fait à partir de différentes positions mais la plus commune et probablement la plus efficace est le contrôle latéral. Comme exécuter correctement cette technique de JJB, plusieurs étapes doivent être effectuées :- 1ère étape de la Kimura : la prise du poignet de l'adversaire. La première chose à faire est d'avoir une bonne prise du poignet de l'adversaire . C'est une étape clé de la technique car si le prise n'est pas forte, le reste sera compliqué et l'adversaire pourra alors se défaire la technique. Pour mener à bien cette étape, il faut prendre le poignet fermement de notre adversaire avec notre main droite et mettre notre main gauche sur son coude (ou inversement).
- 2ème étape de la Kimura : Connecter notre deuxième main à notre poignet. Pour cela est il important de bien border le coude de notre adversaire avec notre aisselle. Cela nous permettra d'avoir une bonne connexion des deux mains et de pouvoir faire pression sur l'épaule de notre adversaire.
- 3ème étape de la Kimura : Créer le levier. Pour ce faire, nous devons prendre le bras de notre adversaire et amener son poignet vers on épaule. Cela créera un point d'appui qui nous permettra d' exercer une pression sur l'épaule de notre adversaire. l'adversaire devrait finir par taper durant cette dernière étape. Si cela n'est pas le cas, c'est que l'angle de rotation n'est pas le bon. Dans ce cas, il convient de le réajuster lors de vos entraînements.
- Garde fermée
- Demi garde
- Contrôle latéral
- Garde montée
- etc...
Lors des entraînements, il est important de réaliser la dernière étape lentement et avec précaution afin d'éviter de blesser l'épaule de votre adversaire. Il existe de nombreuses variantes de cette technique qui peuvent être réalisées à partir de différentes positions :
Comment défendre une Kimura ?
Lors que votre adversaire a bloqué votre poignet à souhaite vous soumettre en exécutant une Kimura, des alternatives s'offrent à vous afin d'éviter la soumission. Afin de défendre une Kimura, l'enjeu est d'éviter la rotation de votre épaule. il faut absolument éviter que votre adversaire puisse diriger votre bras. Vous pouvez donc essayer de créer un grip fort à votre ceinture ou votre kimono pour éviter cela.Une fois que votre bras est bloqué, votre adversaire va usé de la forte pour essayer d'arracher votre grip. C'est à se moment où il peut être moins vigilant sur ces appuis et tenter un renversement de position.
Pour conclure, la Kimura est une clé de bras populaire dans le jiu-jitsu brésilien qui peut être effectuée à partir de différentes positions. Cette technique de jiu jitsu brésilien peut être très efficace si elle est exécutée correctement en suivant chaque étape. Il est important de s'entraîner lentement et soigneusement pour éviter de blesser votre adversaire. Il existe de nombreuses variations de la Kimura, il est donc important d'en apprendre le plus possible pour la placer à chaque opportunité.